Ecrit par Raymond Falschau
Le développement des pays africains surtout subsahariens implique des investissements et la mise en place des projets structurants dans des domaines clés comme la santé, l’éducation, l’énergie, le transport, l’agriculture et les télécommunications. S’il est vrai que depuis la vague d’annulation des dettes qu’a connue le continent au début de la décennie 2000 a fait croître le nombre de projets, il n’en demeure pas moins vrai que le succès attendu n’est pas au rendez-vous. Ce manque de succès pose les questions relatives à la qualité de projets financés en termes de pertinence et d’efficacité. Pour y répondre, il va sans dire qu’un aperçu de la dynamique de la gestion des projets sur le continent africain est nécessaire.
L’Afrique est principalement caractérisée par les liens culturels, communautaires et relationnels forts.
Elle se plie difficilement au modèle de gestion occidentale qui au prime abord est gouverné par la pensée causale. Ainsi, il est primordial de relever que ce contexte contribue à bien des égards à un succès mitigé des projets entrepris sur le continent. Il révèle que les méthodes de gestion adoptées seraient non adaptées aux réalités culturelles, socio-économiques et politiques du continent. Ce succès mitigé résulte aussi de la complexité opérationnelle de la gestion de projets en Afrique. Cette complexité est alimentée par la non-maîtrise par les acteurs locaux des principes et processus de gestion de projets ainsi qu’une déficience de connaissance des experts de la réalité africaine.
Cette rareté de ressources impacte la détermination des objectifs entre les parties prenantes et surtout influence grandement la planification opérationnelle des projets. Les difficultés liées à la planification stratégique et opérationnelle détaillée ont pour corollaire un flou dans la chaîne d’autorité, une absence d’analyse de risques, un cadre de suivi et de contrôle inadapté dans la détection et la correction des problèmes éventuelles. Ces problèmes énumérés en apparence technique relèvent plus de la dynamique politique, car elle influence grandement la portée des projets structurants qu’ils soient publics ou privés. Le choix des déterminants du projet traduit des décisions politiques et requiert l’adhésion totale et implicite du gestionnaire de projets. Enfin ce dernier du fait de sa position de privilégiée peut avoir des motivations personnelles qui peuvent être contraires aux objectifs du projet.
Pour remédier à ces écueils et améliorer le taux de réussite des projets, il va sans dire que la professionnalisation du métier de gestion de projets et l’accompagnement des parties prenantes s’imposent. FITADEC fort de ses ressources expertes et de sa connaissance du contexte africain constitue un atout pour la réussite de vos projets. FITADEC vous accompagne dans l’élaboration de vos projets et surtout à travers les étapes clés de sa réalisation. FITADEC aussi réalise des actions de formations qui visent à préparer les gestionnaires de projets et les parties prenantes à mieux gérer les projets en adoptant les normes de gestion de standard international adaptées aux contextes africains.
Ecrit par Raymond Falschau
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